Taeyang a sorti son deuxième album solo. Son tout premier album est sorti en 2010. L'année a changé quatre fois et l'amour est passé une fois
Comment allez-vous ? Récemment?
Bien, depuis la dernière fois ? (Rire) Ah... Je travaillais juste sur mon album ces quatre dernières années.
Je pensais que vous aviez voyagé ?Le but de ce voyage était de faire de la musique. J'y suis allé pour rencontrer et travailler avec des producteurs.
Entre outre le voyage, que s'est-il passé lors de leur rencontre (des producteurs)?Je suis allé rencontrer des gens et j'ai pu voyager en même temps. Au début, j'appréciais ça, c'est ce qui m’a donné l'envie de faire un autre album. Quand je suis en Corée, il y a toujours quelque chose à faire. Mais, être ailleurs, c'est plus
"Parce que je suis libre, peut-être que je ferai de la musique ? Je vais en faire, cependant, je ne veux aucune restriction." Bien sûr, à la phase finale de la réalisation de l'album, nous devions être dans le même processus ennuyeux de réalisation que l'on fait toujours. Mais faire de la musique était quelque chose d'amusant.
Aussitôt la promotion de votre premier album, ressentiez-vous le besoin de travailler immédiatement sur votre deuxième album ? Non. Pendant Solar, cela était si difficile. Il était si difficile pour moi de faire cet album. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi que je me sentais à cette époque. Je ne pouvais pas écouter mon album du début à la fin.
Pour quoi non ? Parce que cela me remémorais à quel point c'était difficile de le faire à cette époque. Je ne pouvais même pas écouter de la simple musique. C'était un album de qualité. Je l'ai écouté durant toute l'année dernière, et je me suis débarrassé de ce sentiment.
C'est inattendu.N'est-ce-pas ?
Parce que c'était un bon album, je supposais que la personne qui l'avait fait, l'adorait aussi. Que vous deviez vous sentir fier et satisfait à chaque fois que vous l'écoutiez.Je me sens fier. C'est juste que je ne pouvais pas l'apprécier de la même manière que j'appréciais les chansons des autres. Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui
Cet album n'était pas aussi simple.Non, en effet.
C'est ce qui vous a rendu détendu après ?Ce n'est pas aussi détendu que je le suis mais.... maintenant, ma principale idée est que je veux mon tout à ce que je dois faire, ce que je peux faire. Après avoir achevé mes activités de mon premier album, je me demandais
"Vais-je avoir une autre chance comme celle-là? Serais-je capable de faire un autre album?" Et, vraiment, il y avait souvent plus de difficulté à surmonter durant la création de cet album que lors de la création du premier album. A l'époque, je suis allé à LA avec Teddy Hyung, je n'avais jamais pensé à faire un deuxième album. Nous nous sommes retrouvés dans le studio de Chris Brown, et cela m'a vraiment touché. La manière qu'ils faisaient la musique, avec un esprit tellement libre, passionné, imperturbable, créant de la musique pour un album. "Ah, c'est ce que je veux....". Donc j'ai pensé, ne soyons pas obsédé sur la réalisation d'un album cette fois-ci. Je dois juste ressentir la musique. Et avec ce sentiment, je suis retourné en Corée et je suis allé au studio de Peejay Hyung. Quand il a joué l'intro pour moi, et depuis, l'album dans son ensemble commençait à prendre sa forme musicale. "Rise" (intro) est la première piste, et c'est aussi le point de départ de l'album
Notre première interview avec Taeyang se terminait ici. Le 12 juin était le jour du comeback de Taeyang au M.net M!Countdown, et les coulisses étaient dans le chaos. Taeyang, qui faisait son comeback entant que nominé pour la première place, était très occupé et très animé par rapport aux autres. Avec toutes mes questions, j'étais nerveux, et Taeyang était prêt à répondre à mes questions, était confus. Après quelques discussions, j'ai rencontré Taeyang une nouvelle fois trois heures plus tard dans un café cosy de Hongdae. Entre les deux endroits Taeyang a changé ses vêtements et a terminé l'interview. Pour quelqu'un qui a était harcelé de questions toute l'après-midi, il était assis avec une énergie considérable et je sentais que nous pouvions finalement parler. L'interview repris avec des questions sur son voyage aux Etats-Unis.
Dites m'en plus sur votre rencontre avec les Underdogs.A la base, c'est vraiment un hasard si j'ai commencé à travailler avec eux. Pendant que j'essayais de trouver un moyen de réaliser cet album, je me suis rendu compte que beaucoup de chansons que j'aimais avaient été produites par les Underdogs. J'ai cherché leur site web, trouvé leur adresse mail et, sans grande conviction, je leur ai envoyé un message. "Je suis un artiste Sud-Coréen, et j'aime votre musique". Ils ont répondu très vite, donc je suis allé les rencontrer. Et après ça, j'ai rencontré pas mal de producteurs en Amérique, et j'ai chanté avec eux.
Avez-vous enregistré de la musique avec d'autres producteurs aussi? Au final, seulement "Love you to death" s'est retrouvée dans l'album. Je suis curieux du genre dont faisaient partie les autres chansons. Pouvez-vous au moins nous les décrire?Les chansons des Underdogs étaient clairement leur type habituel. Si j'ai un seul regret, c'est que pas mal de temps avait passé depuis les enregistrements, et ça se sentait dans les chansons, elles semblaient un peu en retard. Ça aurait été bien si ça était sorti à ce moment-là.
La chanson a mûri toute seule. Quel genre de discussions avez-vous eu avec les producteurs là-bas, à propos de la direction que la production de l'album devait prendre?Au début, j'y suis allé parce que j'aime leurs chansons. Plutôt qu'être celui qui dirige, je voulais faire la même musique qu'eux. Mon sentiment honnête est qu'il y a quelque chose à gagner, mais aussi à perdre quand on travaille avec des producteurs étrangers. J'ai travaillé avec un producteur avec lequel j'ai été très déçu parce que j'avais l'impression qu'on faisait du business plutôt que de la musique. J'ai beaucoup pensé à si oui ou non, cette musique allait finir sur l'album, je voulais enregistrer plus, apprendre plus et me développer plus, musicalement parlant. Mais leur position était très différente. C'était genre "Peut-être que nous devrions travailler avec lui parce qu'il est célèbre en Corée". Happy Perez était un producteur que j'aimais beaucoup à l'époque. Je suis entré en contact avec lui par l'intermédiaire d'une connaissance commune, et j'ai passé un bon moment. C'est quelqu'un qui essaie vraiment d'adapter sa musique au chanteur pour créer de bonnes chansons, peu importe qui est le chanteur. Nous avons passé 5 jours à enregistrer et produire 10 chansons dans un style qui me plaisait vraiment à l'époque. J'étais très satisfait. C'était le style que je souhaitais, et je pensais faire un album comme ça. Cocaine80's et Brit Burton ont contribué en tant que paroliers, et ils m'ont dédié tant de leur temps et de leurs efforts. En Amérique, vous devez payer normalement, pour ces enregistrements, mais ils ne voulaient même pas être payés. Ils ont juste dit "faisons de la musique ensemble".
Quelles étaient vos espérances alors?Je pense qu'ils pensaient juste "Voilà un artiste nommé TaeYang. Il a une certaine position sur le marché Asiatique, et il veut travailler avec nous. Je pense que ça sera une bonne opportunité pour nous de travailler avec lui aussi". C'est vrai que j'étais plus attaché aux chansons de Happy Perez parce qu'elles n'ont pas été faites pour l'argent. Lorsque j'ai fait les dernières sélections pour l'album, la chose que je voulais le plus inclure, c'était une chanson de Happy Perez.
Je pensais que beaucoup de chansons seraient sur l'album, parce qu'il y a eu tellement de rumeurs de vous travaillant sur cet opus. Mais au final, la majorité de l'album semble avoir été produite par les producteurs de la YG. Quelle en est la raison?A cause de la direction musicale. Je fais peut-être la musique, mais elle peut sortir après consultation avec la compagnie, et durant ce processus, beaucoup d'opinions et de suggestions ont été échangées. Au final, je n'en ai pas trop demandé, et seulement "Love you to death" a été incluse. Si on avait dû mettre toutes les autres chansons, ce serait assez pour un autre full-album, mais ça ne s'est pas passé comme ça à la fin.
Quels genres d'inspirations ou d'idées avez-vous eu en travaillant avec des producteurs étrangers?Il y en a eu tellement. La plus grande a été la réalisation qu'il y avait tant de portes que je pouvais ouvrir. Il y a tellement de regrets, de ne pas pouvoir tout mettre dans l'album. Ou plutôt, que j'ai toujours quelque chose qui manque si je veux faire ce genre de musique. Si je fais écouter de la musique à la compagnie et leur demande de choisir, je dois rendre cela assez frappant pour que ça retienne leur attention peu importe le genre ou la chanson, et je n'ai pas été capable de faire ça. Si j'ai un seul regret à propos de cet album, c'est que je n'ai pas été capable d'accomplir plus. Pour vous dire la vérité, quand Choice37 et moi sommes revenus, après avoir travaillé avec Happy Perez, nous étions enchantés. L'album n'était même pas encore sorti, mais nous avons fait le tour de LA en écoutant les 10 chansons que nous avions enregistré. (rires). Nous pensions "Wow, pas même les artistes d'ici font ça. Et nous si". (rires). La pensée que nous étions un demi-pas devant les autres nous rendait heureux (rires).
Quel genre de personne est Choice37?Il m'avait aidé pour l'intro de Solar. A l'époque, ça ne faisait pas longtemps qu'il était dans la compagnie, donc je ne le connaissais pas trop. Mais maintenant, il est ma plus grande inspiration. Il a eu un grand impact sur moi, pour que je puisse commencer cet album. Il écoute beaucoup de musiques différentes. Il m'en a suggéré, et j'ai aimé ce que j'ai entendu.
Ah…Donc c'est comme ça que vous avez fini par en faire trop. Oui, en partie. Au début, on a travaillé sur pas mal de musique ensemble, mais nous avons été très critiqué par Hyun-Seok hyung [boss]. Il nous a dit que c'était trop sombre et froid. On écoutait des mixtapes PBR&B, alors que ce n'était même pas connu aux Etats-Unis. On le savait alors. C'était ça. C'était le futur. De la musique cool. C'est ce qu'on pensait il y a 4 ans. Le R&B était tellement populaire, depuis longtemps, que ces chansons R&B avec un tempo medium nous ont paru dépassées.
C'est vrai. En écoutant Solar maintenant, on dirait que cet album est sorti à la fin de la période R&B. Déjà, les musiciens R&B commençaient à utiliser des sons électroniques.C'est ça, et de plus, je n'étais pas prêt à passer au hiphop. Je voulais faire quelque chose que les autres ne faisaient pas. Les mixtapes m'ont mis sur la voie. C'était un sentiment incroyable.
La musique vous a vraiment enthousiasmé. Même maintenant, vous paraissez tellement heureux, rien que d'en parler (rires).
Haha. Non, vraiment, à l'époque, j'étais genre "Je dois le faire" (rires). Ça m'absorbait complètement. Mais je pense que c'était difficile pour la compagnie d'accepter cette musique. Encore maintenant, mais il y a 4 ans, imaginez combien c'était compliqué pour eux de le comprendre. Et si on y réfléchit bien, c'était même avant que ça ne devienne populaire, même en Amérique. Nous sommes vraiment allés loin, nous deux (rires).
Beaucoup de choses ont été dites à propos de "Ringa Linga" dernièrement, donc je ne sais pas si je peux vous en parler.Je ne pense pas qu'il y ait besoin d'ajouter quelque chose.
J'ai entendu beaucoup de gens dire que ça ne vous ressemblait pas.Ils le disaient sûrement parce que JiYong a écrit la chanson.
C'est vrai. Même en parlant du timing, elle est sortie à la fin des promotions de GD, donc il y avait une sorte de superpositions de vos deux personnalités. Mais il y avait aussi le fait qu'au moment de sa sortie, vous avez vraiment commencé à révéler une autre facette de votre personnalité. Vous commenciez à montrer un côté sombre, un extrême. Je l'admets, je suis curieuse des changements que vous avez opéré pendant cette période. Quand je dois faire quelque chose de nouveau, je le fais seulement une fois que je suis vraiment en confiance. Je ne peux rien faire si je ne suis pas à l'aise avec moi-même. C'est vrai que, à cette époque, je me sentais prêt à montrer cette partie de moi. Et il n'y a aucun doute que ça existait à l'intérieur de moi. Dans un certain sens, alors que j'étais content des enseignements que j'avais tirés de l'enregistrement du dernier album, ça m'est aussi venu à l'esprit que je pourrais m'enfermer dans un certain stéréotype. Je pensais vraiment que je devais façonner une nouvelle facette de ma personnalité.
Quelque chose que vous avez toujours eu, mais que vous ne montriez pas?Oui.
Je pense que ça marche mieux dans le contexte de l'album, que dans la vie réelle. Avez-vous beaucoup réfléchi à l'ordre des chansons?Ça a été l'une des plus grandes difficultés de cet album. En enregistrant le dernier album, mon but était de produire un album cohérent et bien fait, avec des chansons toutes différentes les unes des autres mais avec un concept similaire. Avec cet album cependant, du fait qu'il ait été long à produire, les chansons étaient très différentes, et peu importe comment nous les arrangions, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. La tracklist que nous avons déterminé était la meilleure. C'est ce que je peux dire. La première chanson devait être "Rise" et la dernière "Love you to death". Du début à la fin, je voulais vraiment montrer plus de "moi".
L'arrangement n'est pas si mal. La piste "Intro" à quelque chose de l'ancien TaeYang, et après ça, les chansons sont un mix de ci et ça.Nous avons écrit ‘Let Go’ il y a 3 ans. Je n'essayais pas de faire une chanson de ce type à l'époque, mais j'étais prêt à rentrer à la maison après avoir travaillé au studio, et j'ai entendu l'instrumental sortir du studio de DEE.P hyung. J'ai essayé de chantonner une mélodie, et ça rendait bien, donc nous avons enregistré une démo. Les hyungs ont dit qu'ils l'aimaient. Ils disaient que c'était différent de ce que j'avais fait jusqu'alors, et qu'ils avaient un bon pressentiment à propos de ça.
Ah… On dirait que vous vous êtes encore laissé emporter par votre enthousiasme.(Rires) Hahaha. Quoi que, il y a cette sorte de disproportion. Bien sûr, j’étais genre "Ah, ça le fait ?" (Rires) "Alors j'ai besoin que Tablo-hyung écrive les paroles." Donc on a fini les paroles rapidement, aussi, mais au début, la chanson n'a pas reçu beaucoup d’enthousiasme. Hyunseok-hyung a dit que c’était trop terne. D'un autre côté, Teddy-hyung et Jiyong ont dit qu'ils l’aimaient vraiment beaucoup. Finalement, j'ai pu l'inclure dans l'album.
Après le dernier album, il devait y avoir plein de gens qui voulaient collaborer avec vous. Et pourtant il n'y a pas vraiment de featuring (duo).
Une fois que l'on a fini d'enregistrer, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas de featuring. Ce n’était pas intentionnel, mais ça s'est trouvé comme ça. On a eu des inquiétudes sur le fait que l'album n'aurait peut-être pas assez de force de production, donc, après avoir beaucoup réfléchi, je suis allé voie Cho Yongpil-sunbaenim avec 'Let Go'. J'ai beaucoup écouté de vieux gayo [chansons coréennes] comme Cho Yongpil-sunbaenim et Deulgukhwa [Chrysanthèmes], et j'ai pensé que l'atmosphère de la chanson lui correspondait bien. Mais le temps nous a manqué, et nous n'avons pas pu rendre cela possible. J'ai dû parer au plus pressé et finalement j'ai ajouté la chanson sur laquelle j'avais travaillée avec Jiyong. Ce n'avait pas à être impérativement Jiyong mais il était toujours dans le studio et pouvait le faire. C’est plus difficile [lors de l’arrangement pour un featuring] avec quelqu'un complétement extérieur à la YG.
Je n'ai aucun problème en particulier avec les chansons de l'album. Mais, en tant qu'auditeur, je ne peux m’empêcher de penser que c'est dommage d'avoir travaillé sur autant de chansons et que seulement neuf d'entre-elles furent sélectionnées pour l'album.
J'ai le même sentiment.
Mais vous allez bientôt être content de ne pas avoir ajouté les autres chansons. C'est plus difficile de vider que de remplir. C'est important d'éditer, et quand vous ne pouvez pas le faire, d'autres doivent le faire pour vous.
Ce fut difficile de choisir les pistes à la fin. Je pensais que neuf chansons c'est un peu juste... Que peut-être que je devrais en ajouter deux de plus. Mais, quand on en est arrivé aux décisions finales, j'ai senti que c'était ok. J'ai pensé "
N'en met pas beaucoup dedans parce que je le prépare depuis longtemps. Édite parce je le prépare depuis longtemps."
Ceci dit, je prendrais volontiers un album réédité (repackage) en souvenir.
J'entends ça souvent, aussi. (Rires)
Pour être honnête, vous prépariez cet album depuis tellement longtemps que j'ai d'abord pensé "Peut-être qu'il devrait juste le sortir rapidement, même si finalement ce n'est pas bien reçu et est perçu comme quelque chose d'un peu amateur* . Il pourrait, alors, passer au troisième album.
Ça m'a traversé l'esprit aussi. C'était tellement difficile, et l'album ne prenait pas forme, donc je me suis posé la question de savoir si ça valait vraiment le coup? Comme je l'ai dit précédemment, mon but premier était de faire quelque chose qui n'avait jamais été fait. Mais l'album ne pouvait pas se concrétiser dans cette situation. Pour pouvoir le sortir, je devais accepter des choses que je n'avais pas faites jusqu'à présent. Et c'est le genre de choses qui plus vous les faites, plus ça deviens complexe peu importe combien de fois que vous essayez... A un certain point, je n'étais pas sûr d'être en train de faire un album qui valait la peine de supporter toutes ces difficultés. Mais j'ai décidé de d'abord le sortir (l'album). Après ça, je peux accepter les réactions qu'il reçoit, quelles qu’elles soient. Si c'est bon, c'est bon. Et si ça ne l'est pas, je peux l'accepter et en tirer des enseignements, laisser ça derrière et préparer le prochain.
*NdT: La traduction littérale de l'anglais serai "une esquive de deuxième année (étudiant)"
C'est sorti maintenant. Déjà ça c'est quelque chose (Rires)
C'est vrai? (Rires)
J'ai aussi pensé que peut-être, vous étiez en train de travailler avec autant d’acharnement que vous pouviez et que ne vouliez rien sortir avant d'avoir atteint le but que vous vous étiez fixé. Ou que peut-être vous étiez en train de faire de la musique que vous n'aviez pas l'intention de sortir, de la musique que vous vouliez garder dans votre cœur.
Ah, ce n’était pas ça. Je peux vous l'affirmer. A ce niveau-là, j'ai grandi. Je ne suis plus comme ça.
Avez-vous lu quelques critiques?
Avec le dernier album (‘Solar’), j'ai fait ce que je voulais comme je le voulais. Le timing (minutage) était tel que la compagnie m'a laissé faire les choses comme je l’entendais, donc je ne cherchais pas les critiques. J'étais content avec l'album, donc je ne m'inquiétais pas de l'opinion des autres. Mais je pense que ça a eu l'effet inverse quand j’ai fait cet album (‘Rise’). Je n'arrivais pas à faire la part des choses et je m'entêtais. Je suis allé trop loin, et c'est pourquoi ça m'a pris si longtemps. En faisant cet album, j'ai dû accepter beaucoup d'avis différents, du coup j'ai le sentiment que je dois lire ce que les auditeurs ont à dire, eux aussi. Les gens qui aimaient l'image que je donnais avant ont été déçus. D'un autre côté, il y a beaucoup de gens qui me voient sous un nouveau jour. C'était attendu, mais je pense que plus grande est la récompense.
Dans un sens, c'est difficile vous critiquer parce qu'on connait vos qualités et votre potentiel, et même les critiques. L'album peut ne pas avoir répondu à leurs attentes, mais il n'y a vraiment rien à redire.
Ce que je vois, c’est que ce serai le cas s’ils avaient vraiment aimé mon dernier album. A ce moment-là, je pourrais comprendre.
Mais si vous voulez atteindre le niveau supérieur, vous devez laisser certaines choses derrières.
C'est vrai.
Il y a quelque temps, vous avez dit : "Je veux chanter même si c'est debout sur une caisse de pomme." Il semble que rien n'ai changé depuis quatre ans. Vous m'avez dit que vous chanteriez dans la rue juste avec un micro si vous pouviez.
Je pense qu’au fond de mon cœur, j’ai toujours voulu quelque chose comme ça. Je suis peut-être un artiste majeur et célèbre, mais je suis avant tout un chanteur, qui se produit sur des scènes spectaculaires. Je suis quelqu'un qui fait de la musique parce qu'il aime vraiment ça. Donc, je veux chanter, peut-importe où. Il y a beaucoup de chose que je ne peux raisonnablement pas faire au vu de ma position et de ma situation, donc je suis envieux quand je vois des gens qui peuvent faire ça sans restrictions. J'envie leur liberté.
Malgré tout, j'ai entendu dire que vous alliez faire un guérilla concert* cette fois ciJe pense qu’on a voulu exaucer mes vœux.
*NdT : un guérilla concert est une ou un ensemble de très courtes performances données dans la rue, sur un parking, dans le métro, etc… le public n'apprend le lieu et l'heure du concert que quelques heures (ou minutes ou pas du tout d'ailleurs) avant les dites performances via internet ou grâce à des flyers. Ce sont des événements gratuits, sans vente de tickets, ni publicité.
La compagnie a probablement ressenti le besoin de faire quelque chose pour vous puisque vous avez été tellement constant dans vos souhaits. (Rires)
Hahaha. Je suppose. En tout cas ça m’en a tout l’air. (Rires)
Beaucoup de personnes attendent votre concert, mais pour l’instant, seulement la tournée japonaise a été annoncée. Pourquoi?
La tournée japonaise a été programmée parce que j’ai dit que je voulais le faire. Je ne croyais pas que je pouvais un concert uniquement en Corée, j’ai donc dit ‘alors, faisons la tournée japonaise d’abord’. Apres je pourrais faire un concert bien préparé, bien répété en Corée aussi.
Avec votre dernier album, vos performances était tellement condensés que c’était parfois fatiguant pour la personne qui regardait. A cette période, vous avez dit que vous faisiez cela parce que vous le pouviez. Maintenant je ne vois plus du tout ça en vous. Pourquoi ce changement ?
C’est simple, Je faisais ce que je pensais être cool. Mais, en termes d’expression de la musique, ça semble dénuer de sens de faire ça. Bien sûr, en fonction de la chanson, ça peut vraiment aider à mieux la comprendre. Mais j’ai réalisé que cela ne faisait pas tout. Faire plus de musique, faire plus de concert, m’a fait me prendre conscience de ça. Pour être honnête, Je pense que la raison pour laquelle j’insistais sur ces performances à l’époque c’était parce que je les faisais beaucoup pour la TV. Parce que des prestations bien chorégraphiées rendent bien à la TV.
Il semble que vous appréhendiez votre come-back (retour) sur ‘Inkigayo’ comme un concert. On ressentait comme si vous étiez un peu insouciant, mais c’est agréable à regarder. Et cool. Je peux sentir un changement en vous au fil de ces quatre ans. Est-il devenu beaucoup plus facile pour vous de chanter en face des camera?
Beaucoup plus. Comme c’est télévisé, il y a beaucoup de choses que je dois faire, mais il n’y a rien qui me retient maintenant.
Y a-t-il quelque chose qui était là il y quatre ans qui n’est plus la maintenant?
L’ignorance.
Hahahahaha.Non mais vraiment. A cette époque, Je ne connaissais rien, donc si il y avait un truc que je voulais faire, cela devait être fait peu importe quoi. Maintenant, je ne fais plus beaucoup cela parce que je sais que je ne dois pas forcement faire les choses comme ça. Je sais que je suis capable de faire les choses d’une autre manière. Bien sûr, je ne vais pas non plus oublier ce côté audacieux, mais j’essaie de ne plus être aussi turbulent.
C’était difficile pour les gens autour de vous aussi. Nous pouvions vous voir souffrir tellement, et il n’y avait rien que nous ne pouvions faire. Mais si vous êtes là aujourd’hui c’est grâce à celui que vous étiez alors.
Oui. C’est pourquoi j’essaye de faire attention aux personnes autour de moi. Une des prises de conscience les plus importantes que j’ai eues au cours des quatre dernières années, c’est à quel point je suis reconnaissant envers eux. J’avais l’habitude de les considérer comme acquis, mais, vraiment, sans eux, je n’existerai pas. Je suis un peu plus mûr maintenant et je sais vraiment à quel point ils sont précieux.
Beaucoup de gens pensent que Taeyang et GD ont des styles complètement différents, Mais ce n’est pas vrai.
Oui.
Quel est votre relation, pas en tant qu’amis, mais en tant que musiciens? Je suis curieuse de savoir de quoi vous parler dans le studio.
On parle toujours beaucoup. On écoute des chansons récentes et on dit ce qui est cool, ce qui est bon, et, des fois, on les critique. Je fais aussi ce genre de feedback (retour) à Jiyong quand on écoute ses chansons. On aime des choses similaires, mais on les approches de manières différentes. Là encore, on a l’air vraiment diffèrent mais on est semblable sur certains points.
Vous devriez faire un album ensemble. Enfin, je suppose qu’un album n’est pas vraiment nécessaire, puisque vous travaillez déjà beaucoup ensemble.
On en parle aussi. Ça pourrai être cool, mais si nous le faisions, ça devrait être vraiment bon. L’envie est là, mais il y a déjà tant à faire pour le moment. Peut-être qu’il y aura un bon moment pour ça plus tard.
En tant que membre de Bigbang, quel futur voyez-vous pour le groupe? Lors de son interview l’année dernière, on a été surpris par l’honnêteté de GD. Je suis curieuse de savoir qu’elle sera votre réponse à cette même question.
Je ne sais pas non plus ce qu’il va arriver. Bigbang a une très bonne place pour le moment, mais on ne sait jamais avec ce genre de chose. Nous avons juste commencé a travaillé sur l’album du groupe, et on est un peu perdu. Les gens ont leurs attentes, et nous avons nos propres standards, et ce n’est pas facile d’arrivé à un équilibre entre faire ce que nous voulons et prendre en compte ce que veut le public. Je pense que nous saurons comment ça va tourner seulement lorsque nous aurons travaillé dessus. Jiyong et moi avons déjà parlé de tout donner pendant les deux prochaines années avant le service militaire. Nous nous inquiéterons de ce qui vient après à ce moment-là.
Vous avez tous été actif dans différents domaines ces derniers temps. Je m’inquiète que cet album devienne cinq morceaux différents où chacun fait ses propres trucs.
Ben… Personnellement je pense que jusqu’à aujourd’hui, Jiyong guidait la direction musicale du groupe, et, maintenant, lui et moi sommes les membres les plus actifs musicalement, donc, je pense que nos couleurs vont se refléter plus fortement dans l’album. En plus, pour l’instant, nous sommes ceux qui ont commencé à travailler dessus.
Combien de point vous pensez que Bigbang devrait recevoir en tant que stars populaires majeures?
Je vois Bigbang comme un groupe qui a beaucoup contribué sur deux niveaux, musicalement et en termes de popularité
Même question à propos de Taeyang?
Je ne suis pas encore sûr. Je pense qu’il va me falloir plus de temps. C’est trop tôt et encore difficile de juger pour moi.
Vous ne vous sentez pas encore établi?
Non, pas encore je pense.
Qu’est-ce qui est plus “Taeyang”?
Je ne suis pas sûr de comment ça va sonner, mais une immaculée pureté plus de la sincérité.
Voulez-vous dire de la ferveur?
Non c’est un peu différent de la sincérité. Pour moi, c’est plus de la franche sincérité.
Tout en discutant de l'album, nous avons parlé des changements et des expériences qu'il a traversées au cours des quatre dernières années. Je me suis demandé si je pouvais poser cette question, celle que j'avais notée sur mon bloc-notes. Dois-je la posé ? Ou ne le devrais-je pas ? Je n'hésite généralement pas poser des questions embarrassantes, mais j’hésitais le questionner sur sa vie amoureuse. Contrairement à la plupart des jeunes hommes de vingt ans, Taeyang est quelqu'un de très sérieux en amour, et il a dit que ‘Eyes, Nose, Lips’ était inspiré de son expérience personnelle. Dans nos précédentes interviews, je m'étais promis de ne jamais lui poser de question sur sa vie amoureuse, mais cette fois j'ai vraiment envie de lui demander. Non pas parce que je voulais savoir avec qui il est sorti ou ce qu'ils ont fait, mais parce que je voulais savoir comment cet amour l’a changé. Quand je me suis finalement décidé à lui poser la question, je me suis momentanément demandée, « Ah, peut-être que je n'aurais pas dû? » à cause des émotions qui se reflétèrent sur son visage. C'était des expressions que quiconque qui a connu un amour passé peut reconnaître.Donc avez-vous été en couple ?
Je l’ai été. C’est comme ça que m’est venu ‘Eyes, Nose, Lips’
Qu’est ce qui a changé après que ces sentiments soient passés?
Euh... Nous avons rompu, mais je pense que ça a eu une influence positive sur pas mal de choses. Comment dire... Vous savez comment j'étais avant, je savais ce que je voulais faire, donc je ne cherchais même pas. J'ai n'avais pas besoin d'amour. Je ne voulais pas sortir avec quelqu’un. Mais en fin de compte, je pense que c'était toxique pour quelqu'un qui fait de la musique. La musique c’est exprimer des émotions, donc vous avez besoin d'expériences pour ressentir ces émotions, mais je ne le savais pas. C'était comme si mes sentiments se durcissaient, et la musique n'était pas vraiment la musique, comme la danse n'était pas vraiment de la danse. J'avais besoin de ressentir, de m'exprimer et de devenir plus sensible, mais au lieu de cela, je devenais plus technique. Ce n'est pas le fait d'avoir une petite amie ou sortir avec elle en soi qui a été important, mais le fait que je devais profiter de chaque instant et ressentir ces émotions.
Vous n’avez plus à supporter les taquineries désormais. Vos hyungs et noonas avaient l’habitude de constamment vous dire de sortir, de rencontrer des filles. C’est un peu comme si ils en avaient fait un devoir (Rires)
A époque, je ne pouvais pas le comprendre. “C’est ce que je veux faire, et je vais bien, donc Pourquoi vous m’embêtez avec ça?” (Rires) “Je n’ai pas besoin de ça!!” (Rires) En y repensant, je réalise qu’ils me disaient ça pour que je puisse mieux faire ce que je fais. Je peux comprendre ca maintenant.
C’est pour ça que ‘Eyes, Nose, Lips’ est si triste.
Parce que ce sont mes vrais sentiments.
Quand vous aviez juste la vingtaine, nous avions discuté du fait que vous auriez trente ans en un rien de temps. Maintenant, ce chiffre est devenu une réalité.
Quand j’avais la vingtaine, je ressentais ça de manière complètement impersonnelle. Puis vers mes vingt-cinq ans, j’avais peur de vieillir. Maintenant, je suis impatient, j’ai hâte de commencer ce nouveau départ, de voir ce que l’avenir me réserve.
D'après mon expérience, ça va définitivement en s’améliorant. Vous avez perdu l'image juvénile que vous aviez lors de votre dernier album. En échange, vous êtes devenu plus mature, et on vous traite comme un adulte. Vous ne pouvez faire que mieux à partir de maintenant.
Je le ressens comme ça aussi. Tout comme il faut du temps à une graine pour devenir un arbre et donner des fruits, il y a des choses que vous apprenez naturellement avec le temps. Des choses que j'ai voulu apprendre mais je ne pouvais pas à l'époque. Vous devenez mature grâce au temps qui passe. Devenir un adulte c’est plus facile à dire qu'à faire. Je veux devenir quelqu'un de profond et de riche avec le temps. Je ne veux pas devenir une personne qui vit vainement.
Y a-t-il une musique qui est immortelle?
Euh… Michael Jackson? Je l’ai étudié beaucoup et je continue à le faire. Il y a encore des chansons cachées que je n’ai pas entendues. C’est un artiste qui me fait ressentir beaucoup d’émotions à chaque fois que je l’écoute. Et je l’écoute de plus belle quand j’y reviens après quelque temps. Et en tant que personne qui fait aussi de la musique, je sais à quel point c'est incroyable.
Je me demandais justement ce que vous pensiez du nouvel album de Michael Jackson.
Je l’aime vraiiiiiment. Au début, je pensais ‘doivent-ils vraiment sortir quelque chose comme ça ?’ En tant que chanteur moi-même, j'aurai du ressentiment si quelqu'un écoutait une musique que je n'avais pas terminée. Même si les gens veulent l’entendre, et même si ils l'aiment, c'est toujours une question délicate. Michael n'est plus mais s'il était encore vivant et savait que cette musique est diffusée, serait-il d’accord? Dans l'ensemble, l’album a vraiment ce sentiment de démo, alors j'ai pensé que ces gens étaient allés trop loin. Était-ce vraiment nécessaire ? Mais en fait, une fois que l'album fut sorti, j'ai écouté la version Deluxe et... comment dire ? C'est tellement bon. Juste écouter sa voix c’était siiii bon. Maintenant, je me sens reconnaissant envers Michael Jackson et les personnes qui ont réalisé cet album.
Vous avez gagné votre premier trophée de n ° 1 après avoir fait votre come-back (retour) aujourd'hui. C'est une question banale, mais comment vous sentez-vous ? (Rires)
Bof. (Rires) Je n’ai pas particulièrement l’impression que je l'ai reçu parce que j'ai bien fait. Mais en même temps, je pense que je devais le gagner. J'avoue qu’il y a une partie de moi qui pense que cette musique mérite de recevoir beaucoup d'amour puisqu’elle est née après tellement de temps et de stress. Elle mérite obtenir quelque chose.
Ah, Vous le ressentez comme ça?
Ce que veut dire c’est que ce n’est pas “Ça m’est dut” mais plus “Je le mérite …”
Aigoo. Mon pauvre. Ce fut vraiment un album difficile.
Bien sûr, parce que j’essayais vraiment de faire quelque chose que je n’avais jamais fait avant. C’est encore difficile à dire. Pour moi, pour l’artiste Taeyang, il faut avoir une vision à moyen terme. C’est un peu ‘j’attends de voir’. Parce que, même pour moi, la direction à prendre après cet album n’est pas encore décidée.
Ça n’a pas d’importance si le temps passe, tant que vous continuez à chanter.
Je sais. (Rires)
Quels sont vos souhaits maintenant?
Je l'ai déjà dit (encore), mais je veux chanter devant un public énorme. Je me sentais comme ça à l'époque où j'ai fait ses débuts, et je me sens encore comme ça maintenant. Ça ne change jamais : j'ai toujours rêvé de faire un concert dans un stade. Et je ne veux pas perdre ma passion, jamais. Je veux profiter de chaque instant où je fais de la musique et je veux que beaucoup de gens l’écoute. Je ne fais pas tout ce que je veux faire à l'heure actuelle. Aujourd’hui, j’ai encore quelques défauts, alors j’essaye de faire de mon mieux parce que si je continue comme ça, je pourrai vraiment faire ce que je veux. C'est la raison pour laquelle que j'essaye d'atteindre 200 lorsque je peux faire 100.
Y a-t-il quelque chose que vous voulez faire en dehors de la musique?
Je veux voyager. Beaucoup.
Quoi!? Comme ça vous pourrez encore travailler quand vous rentrerez ici? (Rires)
Non (Rires). J'ai envie d'aller ailleurs, dans de nombreux endroits, là où je n'ai jamais été. Comme le Tibet, l’Inde, le Brésil, … pour le moment, ce sont les trois pays que j’ai le plus envie de visiter.
Quel souvenir allez-vous garder d’aujourd’hui?
On pourrait le comparer à la traversée d’un pont en pierre. Avant, c'était comme si j'étais en déséquilibre et que je le traversais avec difficulté. Maintenant, je pense que je marche vraiment lentement mais je franchis chaque étape avec confiance. Quand le temps aura passé et je repenserai à aujourd'hui, j'espère que je regarderai en arrière et que je me dirai que j’ai bien avancé, sans tomber à l'eau.
L'interview est terminée. J’ai voulu rapporter comment Taeyang a réalisé son deuxième album depuis le tout début. Pendant plus d'une heure, on a parlé de beaucoup de choses, et ces histoires sont des clefs importantes pour comprendre les changements qui se sont opérés en lui au cours de ces dernières années. Il a vraiment beaucoup changé. Il est plus franc, et n'hésite pas. Pour quelqu'un qui avait l’habitude d’avoir pleins de pensées et de soucis, il semble que maintenant il se comprenne mieux. Je ne sais pas si ces changements sont dus à l'amour, ou tout simplement au passage du temps.
Une des choses que je tenais à dire, c’est que c'est un vrai bonheur d’avoir pu assister à son évolution – cet artiste qui aime tellement la musique, qui est si têtu, et qui s’inquiète toujours de son orientation, et qui pourtant va de l’avant sans hésitation. Il s’est écarté des performances bien chorégraphiés, et dans le clip comme sur sur scène, on le voit en train de chanter tout en étant à l’aise, on le voit porter des vêtements qu'il ne porterait pas normalement. On est en 2014, et c’est cette année que Taeyang a achevé son deuxième opus. Peu importe si c'est « déjà », le deuxième album ou « seulement » le deuxième album. Parce que Taeyang, maintenant comme toujours, est un artiste qui nous fait anticiper l'avenir. Note:
Seo Ok-Seon a interviewé Taeyang pour le
numéro de 2010 et fut la rédactrice de ‘YG Bounce’, le magazine interne de la YG, Elle connait donc Taeyang depuis longtemps.
Source: F.ound En ligne
Partie 1,
Partie 2Traduction par Manoune94, Marjorie Akage & Didoe84